Normandy Park

Un parc très intéressant mais avec plusieurs bémol. Le sable devra être changé par des copeaux de bois et l'éclairage semble déficient. Pour le reste c'est un parc a visité. J'ai mis 4 étoiles a cause de la super attraction. La glissade fermé rendra vos enfants dingues. Grands espaces verts.

Parc de baseball pas très sécuritaire.toilettes chimiques nauséabondes.

Très beau et grand parc! Plusieurs terrains de sport disponible
De grand espace vert
Et un beau parc avec module pour les enfants

Très beau parc. Des terrains de baseball ainsi un terrain de football c’est cool.

C'est dans ce parc-là que j'ai commencé à fumer avec mon ami Thom. C'était la grosse époque de World of Warcraft. J'haïssais ça moi les jeux de rôle multijoueur en ligne, mais mes amis parlaient rien que de ça quand on prenait des pause de hockey bottine sur ma rue. Les conversations sur les jeux vidéos (avec peut-être celle sur les séries télés et les impros) c'est parmi les pires à endurer quand on a pas les référents. J'ai pilé sur mon orgueil et j'ai acheté le jeu au Future Shop avec un mois d'abonnement. Ça coûtait une beurrée. Mes amis et moi on avait une guilde, l'Arrogance, ou Quebec Gold, ou peut-être Quebec arrogants, je suis plus sûr, mais toujours est-il qu'on avait grâce à ça un clavardage de groupe ouvert en permanence pendant qu'on jouait. Thom et moi on était toujours les derniers déconnectés. On se couchait tard. Les deux on avait nos chambres dans les sous-sols de nos parents respectifs et on bourrait chacun nos fenêtres de cave avec des oreillers pour dormir jusqu'au milieu de l'après-midi. Nos cycles circadiens étaient synchronisés et vers le milieu de la nuit c'était pour nous comme l'heure du souper. Souvent c'est lui qui proposait dans la boîte de clavardage: ''Prime time? '' C'était le premier été depuis que Thom s'était fait renvoyer du privé. C'est lui qui a pris l'habitude le premier. Il achetait des paquets de petits cigares à la cerise à un thug de la poly qui était chum avec la caissière du Couche-tard. Elle se laissait distraire et attirer sur le plancher de son dépanneur par un complice du thug, pendant que lui, il passait derrière le comptoir avec un sac à dos ouvert. C'était avant la loi qui oblige que le tabac soit caché par des panneaux, alors c'était très facile pour le gars de remplir son sac. Il courrait d'un bout à l'autre de la rangée la main sur la tablette. Des dizaines de paquets basculaient directement dans son sac. Je l'ai vu faire une fois. La caissière faisait comme si elle était fâchée, juste pour les caméras j'imagine, mais elle s'en sacrait. Elle appelait même le gars par son prénom.
Quand les yeux nous piquaient d'avoir trop joué à l'ordinateur vers trois heures du matin, Thom et moi on se rejoignait dans la grande structure verte pour enfants à deux étages du parc de Normandie (Google appelle ça de la Normandie, mais j'ai jamais entendu personne dire ça comme ça. J'ai entendu ''parc Normandie'' sinon.) On s'asseyait dans le module qu'on appelait la ''maison'' (qui de loin la nuit avait plus l'air d'un éléphant avec sa longue glissade rouge) et on fumait cigares sur cigare en parlant de tout ce dont on parle à quatorze ans, du privé, de la poly, des filles, des partys, pas mal juste des filles. On passait facile un paquet à deux, mais c'est parce qu'on avalait pas la fumée. Ça on le savait pas vu qu'on s'enseignait ça juste entre nous deux le tabac. Il a fallu que j'aie ma première blonde pour que je commence à aspirer mes bouffées. Elle était plus vieille et pas mal plus déniaisée. Une fois qu'on marchait, elle et moi et Thom, sur le boulevard Montarville, en revenant du Couche-tard, elle a ri de nous autres et des gros nuages de fumées qu'on faisait. Elle nous a traité de gaspilleurs et nous a montré comment bien faire rentrer la boucane dans nos poumons. Je me souviens qu'elle nous a dit ça au coin de Picardie, parce qu'il y a là une borne fontaine et que Thom et moi on avait dû s'appuyer dessus une bonne minute en reprenant nos esprits tellement le tabac nous avait étourdi.
Pas longtemps après, c'est plus rien que l'étourdissement qu'on recherchait. Le goût de cerise des cigares a commencé à nous écoeurer et on a glissé petit à petit vers les cigarettes. Ma blonde m'a laissé à l'automne et je sais que Thom avait autant de peine que moi. Tout le monde en était amoureux de cette fille-là. Je sais pas pourquoi, mais pendant deux mois, c'était moi qu'elle avait choisi.

Beau parc au coeur de Boucherville. Nous allons y voir des matchs de baseball. Parc enclavé et boisé dans un beau quartier.